mardi 8 février 2011
bretagne
Voilà une péninsule qui indique la fin de l’Europe occidentale.
La Bretagne s’avance dans l’océan Atlantique et se termine avec le Finistère à la silhouette de trident.
La physionomie de cet ancien royaume est restée hérissée de caps et de falaises, découpée en pointes granitiques, en abers, criques rocheuses, baies abritées et plages de sable et de galets. Difficile de trouver un rivage plus fracturé que le littoral breton.
La partie nord de la Bretagne présente une remarquable variété de paysages : bocage et vergers à cidre d’Ille-et-Vilaine, collines chauves et landes des monts d’Arrée, vallées fluviales remontées par les marées (la Rance, la rivière de Morlaix, la région des Abers...), plateau du Léon consacré aux choux-fleurs et aux artichauts. À mesure que l’on avance vers l’extrémité ouest, moins d’arbres, plus d’ajoncs et de dunes de chardons, plus de rochers et de granit. À l’ouest de Saint-Brieuc, la Côte d’Émeraude se mue en Côte de Granit rose. Et voilà le pays des Abers, plus dénudé encore dans sa beauté venteuse et pierreuse.
La terre et la mer se rencontrent, s’unissant pour mieux dessiner le paysage. Ainsi les abers, anciennes vallées fluviales, sont remontés deux fois par jour par les marées. Témoins aussi de ce mariage dans la partie sud de la Bretagne : le Pays bigouden, le golfe du Morbihan et les insolites flèches sableuses de Mousterlin (Fouesnant), du sillon de Talbert (Pleubian, Côtes-d’Armor) et de Quiberon. Enfin, c’est dans les îles que cette union est la plus frappante : Sein, Groix, Belle-Île…
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